La pyramide de Vienne
45°30'59.40"N4°52'05.42"E

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La Pyramide
Autant que le Temple d'Auguste et de Livie,
ce monument a été dans le passé et demeure aujourd'hui pour Vienne un édifice emblématique.
Préservé au cours des siècles, il est resté à son emplacement d'origine.
L'identification exacte de la Pyramide,
remonte aux recherches archéologiques effectuées entre 1838 et 1853 par T.-C. Delorme,
conservateur du musée de Vienne, et confirmées par les fouilles d'un de ses successeurs, E. Bizot, de 1903 à 1907 ;
ils avaient reconnu dans le voisinage du monument les vestiges d'un cirque construit à l'époque gallo-romaine ;
des sondages récents pratiqués par le Service régional de l'Archéologie (1984-1986)
ont apporté des précisions complémentaires, en particulier sur la chronologie générale des édifices successifs,
et l'interprétation des vestiges encore enfouis.
Au IIe siècle de notre ère, pour implanter le cirque, monument d'environ 460 m de long,
les urbanistes avaient trouvé l'espace nécessaire dans la plaine qui avait été partiellement aménagée,
le long du Rhône au début du siècle précédent grâce à des remblais massifs.
La Pyramide s'élevait au milieu de la plate-forme axiale construite dans l'arène du cirque ;
c'était une imitation en réduction des obélisques égyptiens qui furent souvent installés dans les grands cirques du monde romain,
à l'instar de celui du Circus Maximus de Rome. Cette barrière axiale, légèrement surélevée par rapport à la piste,
était agrémentée de petits édicules, de bassins ou fontaines ornés de sculptures.
En l'absence d'amphithéâtre (non reconnu à ce jour),
on peut se demander si ce cirque n'accueillait pas aussi les combats de gladiateurs ou d'autres spectacles ?
Monument et légendes
Avant que n'ait été établie la véritable nature de la Pyramide qui fut aussi appelée l'Aiguille,
l'imagination populaire s'était emparée de ce monument. La version la plus commune en faisait un monument funéraire,
affecté tantôt au héros fondateur de Vienne, tantôt à un empereur (Auguste ou Alexandre Sévère),
ou bien encore à Ponce Pilate, le préfet de Judée qu'un cycle légendaire médiéval faisait mourir en exil à Vienne.
Frédéric Mistral parle ainsi du "Tombeau de Pilate et son Aiguille" (Chant II, XVII) dans le Poème du Rhône (1897).
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