Citation:

Ce n'est pas le marcher au poisson que l'on voie dans Hitch ??????

Je ne sais pas. Décidémment, je ne suis pas très calé en cinoche...

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Un building de 277 mètres de haut a disparu.

Il s'agit du Citicorp, construit en 1977.


http://en.wikipedia.org/wiki/Image:Citigroup_center.jpg


http://home.arcor.de/fabienne.kneifel/Fotos.html


Il m'a fallu un petit moment pour le débusquer sur GE. Je savais qu'il était là, mais…

40°45'29.91"N 73°58'11.86"W


Vous ne le voyez pas ?


Le beau building bleu qui nous cache la vue est le 599 Lexington Avenue. Et étrangement, il est beaucoup plus petit que le Citicorp. Je n'arrive donc pas à comprendre que sur une image prise du dessus, il parait plus grand. Ami mathématicien, si tu as une théorie pour m'expliquer ce mystère...


http://www.thecityreview.com/lex599.html

Le Citicorp est un géant aux pieds... solides ! 35 mètres de haut, qu'ils font, les piliers. Et ça tient.


http://www.howardrenderings.com/image-archives/11576/

Pour info, le pan coupé au sommet du Citicorp ne sert à rien. A l'origine, il était prévu de construire des logements au sommet et d'y installer des capteurs solaires. Mais le projet a été refusé par les autorités. Un peu moins de 30 ans après, le maire de NY a autorisé la construction de logemements hauts placés et high tech. Il faut dire que le promoteur est très proche du maire (voir plus haut, la Bloomberg Tower en page 2)

Prendre le téléphérique pour aller bosser, c'est possible à NY !


http://www.bridgeandtunnelclub.com/bigmap/queens/lic/queensborobridge/

Le téléphérique en question permet de rejoindre Manhattan et Roosevelt Island

40°45'32.97"N 73°57'31.54"W




Là, on voit bien l'un des 3 pylônes du parcours d'un petit kilomètre


A l'origine, il n'y avait pas grand-chose sur Roosevelt Island. Le Queensboro Bridge passe au dessus de l'île, mais il n'y a pas d'accès à l'île. Un tram desservait l'île, mais il fallait descendre du pont par un ascenseur.

A l'ouverture d'un complexe résidentiel en 1975, il a bien fallu trouver un moyen pour que les habitants puissent rejoindre Manhattan. On a alors choisi le téléphérique.



http://www.cnewyork.net/eastsideeng.htm

C'est le teleférique que l'on voie dans Spider-man .......

Citation:

C'est le teleférique que l'on voie dans Spider-man

... et dans Léon, de Luc Besson (dernière scène).

Encore des super infos winnie !!! Mille mercis, continue sur NYC...

Merci Winnie

superbe la trouvaille du building caché

Le Carlyle Hotel, surnommé le tournevis géant.

40°46'27.36"N 73°57'48.22"W

Bel édifice de 1930. Inspirée de la cathédrale de Westminster, cette tour doit également beaucoup à Rome et à Bysance (on cherche son inspiration où on peut quand on n'a pas de racines…)



Si vous cherchez un p'tit coin pour dormir ou pour casser une graine. Vue imprenable sur Central Park... pour ceux qui ont les moyens de s'offrir une chambre assez haut placée. http://www.thecarlyle.com/index.cfm

Attention, la carte bleue va chauffer ! Ah ben elle a fondu...




http://www.nyc-architecture.com/UES/UES060.htm


http://www.nyc-architecture.com/UES/UES060.htm

La High Line, entre 40°45'7.20"N 74° 0'6.85"W et 40°44'22.14"N 74° 0'29.56"W

La High Line est un tronçon de voie ferrée laissé aujourd'hui à l'abandon. Construite en 1929, cette voie ne servait qu'au fret, à l'époque où les navires de commerce accostaient sur les berges de Manhattan.

Ca doit être l'un des rares tronçons à ne pas être enterré. Toutes les autres voies ferrées on été enterrées à Manhattan, vu que le mètre carré en surface rapporte beaucoup (comme à Monaco).






http://www.archnewsnow.com/features/Feature113.htm


Le nord de la High Line... (40°45'4.11"N 74° 0'8.55"W)


... et le sud de la ligne (40°44'40.46"N 74° 0'25.02"W)




http://www.archnewsnow.com/features/Feature113.htm



http://www.nyc-architecture.com/CHE/CHE029-TheHighLine.htm
(belle collection de photos sur ce site, dont certaines sont assez poilantes, dans la série "l'aventure au coeur de Manhattan...")

Abandonnée en 1980, la voie est restée dans un total abandon, et la nature a repris ses droits. Les projets foisonnent actuellement pour réhabiliter cette voie ferrée aérienne. Moi, je propose de la transformer en piste de ski de fond, ou en patinoire (2,5 km de parcours).


http://www.thehighline.org/press/articles/050405_aiarchitect/


http://www.solarek.com/

il y a une autre ligne aérienne à New york, celle que l'on voit dans spiderman 2 à la fin... à moin que ce ne soit celle là...

Non dans Spider man 2 il s’agit d’une ligne de métro toujours en activité !!

L'Histoire de New York, réécrite par Winnie.

--Première partie--

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IMPORTANT : Tout ce qui est écrit en italique est fantaisite, farfelu, faux, fumeux, fallacieux ou encore falsifié, mais ça me fait bien rire quand même. Donc, toi qui va écrire un bel exposé sur New York, tu peux t'inspirer de ce qui est écrit en normal (c'est-à-dire pas en italique), et je te promets que j'ai étudié la chose avec le plus grand sérieux (mais sérieux peut également rimer avec plaisanterie, même si mes blagues ressemblent souvent à des blagues de comptoir, de bistrot ou de Café de Commerce…)
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Au début, il n'y avait rien… que des indiens. Et c'est un peu normal, vu qu'ils étaient chez eux (j'aimerai bien dire qu'ils sont toujours chez eux en Amérique de Nord, mais il faut se rendre à l'évidence : ils sont souvent des étrangers chez eux…).

Leur présence est attestée sur le site de New York 11500 ans avant JC. Des populations appartenant au groupe des Algonquins étaient établies sur la côte Atlantique, et le long de la rivière Delaware, et c'est pourquoi on les appelle les Delaware.


http://www.accessible.com/amcnty/DE/Delaware/illustrations.htm

On imagine volontiers les indiens chassant le bison, montant les chevaux à cru, clouant leurs ennemis sur des totems colorés et fumant des mégas tarpés dans des calumets. Là, en ce qui concerne nos autochtones, c'était pas vraiment ça : entre 1200 et 800 avant notre ère, ces populations se sédentarisent. Les Delaware cultivent le blé, l'orge et le tabac. Des bisons, ils n'en ont jamais vu, vu que les bisons vivent à l'ouest des Appalaches. Pour ce qui est des totems, on n'en trouve que dans le nord ouest américain (du côté de Vancouver et de Seattle). Quant aux tarpés, je pense plutôt qu'ils fumaient le tabac qu'ils cultivaient.



http://www.accessible.com/amcnty/DE/Delaware/illustrations.htm

Au cours de leur histoire, ces indiens ont bel et bien vu passer quelques navires : le viking Bjarni Karselfni, en l'an 1010, aurait foulé Long Island, sept ans après que le fils d'Eric le Rouge découvre les rives du Maine.

Puis, en 1524, un navigateur italien financé par un roi français "découvre" la baie qu'on appelle aujourd'hui Baie de New York. L'italien s'appelait Giovanni da Verrazano (un pont porte son nom, et c'est là qu'est donné le départ du plus célèbre marathon du monde - 40°36'25.03"N 74° 2'36.69"W) et le roi français s'appelait François Premier (Premier, drôle de nom de famille, même pour un roi…).



Pour la petite histoire, Verrazano est mort en 1528 aux Antilles (et c'est bien connu, les Antilles sont le refuge des riches retraités qui vont y passer tranquillement leurs derniers jours)

Il faut attendre 1609 (85 ans après Verrazano) pour qu'Henry Hudson, qui était à la recherche d'un passage vers l'est (tout comme Christophe Colomb, d'ailleurs) jette l'ancre dans le coin. Il remonte un fleuve qui s'appelle maintenant l'Hudson, et tout ça pour le compte de la Compagnie Hollandaise des Indes Orientales.

Pour la petite histoire de nouveau (j'aime bien les petites histoires...), Hudson fut victime d'une mutinerie et sera plus tard abandonné dans un canot de sauvetage et disparaîtra.

La compagnie hollandaise des Indes Orientales installe un comptoir commercial de fourrures sur la pointe sud de Manhattan en 1621 et le gouverneur fédéral Peter Minuit (1580-1638) signe en 1626 un traité avec les Indiens accordant la propriété des terres à la colonie hollandaise pour une valeur marchande de 60 guilders, équivalent à vingt-quatre dollars d'aujourd'hui.



Ci-dessous, l'emplacement des toutes premières constructions. 40°42'22.60"N 74° 0'48.61"W

C'est en plein milieu de la photo que ça se passe...



On se rapproche un peu... On est à deux pas de ground Zero.



Voilà, c'est là : l'intégralité des premières constructions se trouve sous cet immeuble.





Bientôt la suite, avec les aventures palpitantes de Peter Stuyvesant...

très impressionnante l'architecture du "Citicorp".

L'Histoire de New York, réécrite par Winnie.

Deuxième partie : l'heure des hollandais

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Petit aparté avant de continuer : les indiens font tourner Winnie en bourrique. Au début, j'ai lu que les indiens de New York étaient des Algonquins (qui habitent maintenant au Canada, légèrement à l'ouest de Montréal). Puis je suis tombé sur d'autres infos, assez précises, indiquant qu'il s'agissait des Delaware. Maintenant, je trouve une version parlant de Lenapes. Ailleurs, on parle d'Iroquois. Et pour corser la chose, des auteurs affirment qu'ils étaient sédentaires, et d'autres qu'ils étaient nomades…

D'où une curieuse impression : entre des pans d'histoire qui ont sans doute été réécrits (et c'est bien connu, "l'Histoire est toujours écrite par les vainqueurs") et des infos incomplètes, tronquées ou contradictoires, mon histoire de NY risque fort de ressembler à une version révisionniste… Donc, toi qui va écrire un bel exposé sur New York, tu peux t'inspirer de ce qui est écrit ici, mais prend garde : c'est pas parce que c'est écrit sur Internet que c'est juste !
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Avant de continuer, un rappel chronologique succint :




En 1621, la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales installe donc un comptoir à Manhattan, dans la colonie hollandaise qui s'appelle la Nouvelle-Belgique et qui couvre une partie des états actuels du Connecticut, Delaware, New Jersey et New York.
Quant au bourg, il ne va pas tarder à s'appeler Nieuw Amsterdam (New Amsterdam), mais peu de colons y vivent encore. Les colons remontent en effet l'Hudson, là où on trouve les richesses. A Manhattan ("l'île des collines", en langue indienne autochtone), on ne trouve que quelques plantations et de l'élevage.

Dans les faits, la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales est une société qui est là pour faire du fric, quels que soient les moyens utilisés : piraterie contre les navires des autres pays colonisateurs, guerre et appropriation de comptoirs (notamment de comptoirs portugais). Et ces moyens passent par l'apport de main d'œuvre. Les premiers esclaves noirs arrivent ainsi à Manhattan en 1626, probablement en provenance d'Angola où la compagnie avait un comptoir très porté sur le trafic d'êtres humains. (Pour info, en 1624, les Indiens de Virginie ont eu droit aux chaînes de l'esclavage…)

En 1625, dans le climat de lutte pour agrandir les possessions coloniales et alors que sévit dans le coin une guerre indienne, la Compagnie décide de protéger l’embouchure de la rivière Hudson, et de regrouper les activités des comptoirs commerciaux dans une enceinte fortifiée.
La colonie compte alors 270 habitants, enfants compris.

Mais New Amsterdam ne va pas fort : chef despotique, ambiance morose. C'est alors que, le 11 mai 1647, arrive Peter Stuyvesant, jeune cadre dynamique de 36 ans, employé du mois chez Marlboro.

New Amsterdam en 1642




Son vrai nom est Petrus Stuyvesant (mais ça ne change pas grand chose à l'histoire). Dans la série "je me fais des ennemis partout où je passe", Stuyvesant est le maillon fort. Il a été envoyé par la Compagne sur une île au nord-est du Brésil, piquée aux portugais, puis à Curaçao, la plus importante colonie néerlandaise des Caraïbes. Plus tard, il est nommé directeur général (gouverneur), et élabore un plan pour s’emparer de l’île de Saint-Martin, alors possession espagnole. Il s’y rend en 1644 et durant la bataille, sa jambe droite est emportée par un boulet de canon. Amputé au dessous du genou, il soutient encore le siège pendant 28 jours ("ouais, même pas mal !"), avant d’être rapatrié en Hollande où on lui pose une jambe de bois.

La carrière de Peter Stuyvesant


L'homme à la jambe de bois

http://www.preserve.org/stuyvesant/gallery_stuy.html

En 1647, il arrive donc à Manhattan. Sa mission : remettre de l'ordre. Les colons sont alors quelque peu en bisbille les uns envers les autres, et s'écartent des valeurs morales et religieuses. Et Stuyvesant n'y va pas de main morte et impose un règlement stricte quant à la consommation d'alcool et le port d'armes. Et dans la foulée, il restreint fortement la liberté de culte vis à vis des communautés n’appartenant pas à l’Eglise réformée néerlandaise (qui comme par hasard est sa religion…). Les Juifs, Luthériens et autres Quakers (ouvriers du mois chez Quaker Oates) en font les frais.

De 1650 à 1655, Stuyvesant s'accroche avec les suédois de la colonie Nouvelle Suède (au sud de NY) et finit par annexer leurs territoires.


http://www.dailypress.com/extras/solutions/sol111202.htm


En 1653, la guerre éclata entre l’Angleterre et les Provinces-Unies (= Hollande-Belgique). La Nouvelle Belgique était une rivale de la Nouvelle-Angleterre. Les défenses de La Nouvelle Amsterdam sont alors consolidées par un mur fortifié (à l’emplacement de la future Wall Street - 40°42'26.12"N 74° 0'38.43"W).



Après une trève de 10 ans, Charles II d'Angleterre remonte sur le trône, et là, ça se corse. En 1664 (date éminemment célèbre pour les adeptes du houblon), une expédition est lancée sous les ordres du Duc d'York (frère du Roi). Les tentatives de Stuyvesant pour organiser la défense de la colonie sont vaines. Il faut dire que sur les dix mille habitants que compte la Nouvelle-Belgique, la moitié est anglaise, dont nombre ont fui la répression puritaine qui sévissait en Nouvelle-Angleterre, alors c'était pas pour se jeter dans les bras de Stuyvesant qui avait les idées raides en matière religieuse. Sous la pression des colons et des anglais, Stuyvesant livre la colonie aux anglais le 8 septembre 1664, sans avoir réellement combattu.

La colonie est rebaptisée New York.

New York en 1661


Pour la petite histoire, Stuyvesant, rentré un temps aux Pays-Bas, retourne à Manhattan en 1668, où il s’installe sur les terres qu’il a achetées en 1651 (sa maison était située là 40°43'48.90"N 73°59'13.60"W), dans le quartier qui est maintenant connu sous le nom de Bowery. Il y meurt en février 1672. La propriété devait être coquette (il avait 50 esclaves noirs pour faire tourner l'affaire), et ses descendants ont bien fait fructifier le magot... Ci-dessous, l'étendue de la propriété Stuyvesant au début du XVIIIème siècle (grande comme Central Park).



Lors d’une autre guerre opposant les Anglais aux Néerlandais, ces derniers reprennent brièvement la colonie en 1673 (rebaptisé Nouvelle-Orange), avant que les Anglais ne la récupèrent avec le Traité de Westminster, le 19 février 1674.

Les anglais ont gagné, mais les noms hollandais restent : Harlem (Nieuw Haarlem, colonie fondée en 1658, et dont les habitants, qui étaient de grands voyageurs, furent appelés les Harlem Globe Trotteurs…), Brooklyn (Breukelen), Coney Island (Konijnen Eiland), Flushing (Vlissingen), Staten Island (Staaten Eylandt)

Pour la petite histoire again, la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, après s'être endettée durant plusieurs années, cessa son activité en 1674, et une nouvelle société fut formée. Le piratage fut abandonné, et les activités se recentrèrent sur le commerce des esclaves et la gestion des colonies restantes au Surinam et aux Antilles.

un sacré boulot que tu nous as fais là Winnie. chapeau bas, bravo.

:Ciao:

Bravo Winnie,

Juste pour satisfaire ma curiosité, tu es un passionné des US, tu as la double nationalité ? tu es tout simplement complètement barjo, ou tu aimes tout simplement ça ?

Sinon, continues, j'adore !